mardi 25 septembre 2012

Quand médicament rime avec danger

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Pour être libre, il faut être informé, et la véritable information ne circule, à vrai dire, que dans certains magazines à tirage limité, et sur Internet où elle est noyée dans un fourre-tout parfois inextricable. Aussi, devons-nous apprendre à devenir responsable, à ne pas céder à la crainte du jugement des autres, à la peur habilement distillée par des pouvoirs politico-publics.
 
Méfions-nous des médicaments, ce ne sera jamais trop répété !
 
Voici quelques exemples qui méritent notre attention.

L’Avandia®, qui est un antidiabétique, a été occulté ou presque par les médias alors qu’il pourrait être responsable de plus de 4 000 attaques cardiovasculaires et de 9 000 défaillances cardiaques annuellement aux États-Unis. Selon l'EMA (European Medicines Agency), l'Avandia® ne devrait plus être vendu en Europe d'ici «quelques mois ». Pourquoi ces délais ?


En janvier 2010, l'Afssaps a enfin supprimé le Sibutral®, coupe-faim utilisé pour le traitement de l'obésité, mais générant de nombreux effets secondaires graves comme l’hypertension artérielle et même des décès en raison de l'absence d'un suivi cardiovasculaire. Ces effets indésirables étaient connus depuis longtemps, parfois dès la mise sur le marché.
 L'Italie a retiré le Sibutral® de ses pharmacies il y a 8 ans.
 
 Ces « petits » scandales n’ont pas autant mobilisé les médias que celui du Vioxx®, utilisé dans le traitement de l'arthrose ou de la polyarthrite rhumatoïde par environ deux millions de patients dans le monde. Il était retiré du marché, car on estimait alors qu’il était responsable d’environ 28 000 attaques cardiaques et décès depuis sa mise en vente en 1999. A présent, nous savons que le nombre d’accidents cardiaques, attaques ou décès, pourrait s’élever à près de 140 000, rien qu’aux États-Unis. Les décès concerneraient 30 à 40 % d’entre eux. Or, nous ne devons pas oublier que ce poison a été choisi en 2003 comme « médicament de l’année » par plus de 6 000 généralistes dans le cadre du Medec qui récompense le médicament le plus « performant » de l’année sur le plan de la santé.
 
les effets secondaires des médicaments sont souvent décelés avec de gros retards, et la liste initiale de ces effets étant rarement exhaustive, elle peut être remise en cause à tout moment, même des dizaines d’années plus tard. Ainsi, en mai 2006, un rapport édifiant signalait que le Distilbène dont le scandale est oublié depuis longtemps serait aussi à l’origine d’une véritable série de suicides.
 
Actuellement, c’est le Médiator® (traitement du diabète avec obésité) qui est sur la sellette, mais il n’est que la partie visible de l’iceberg car l’omerta (loi du silence imposée par une mafia) concerne également la vaccination contre l’hépatite B dont on refuse d’admettre les milliers de victimes.
Elle concerne également celle contre le papillomavirus, qui a pris comme cobayes des milliers de jeunes filles, ou l’autisme généré par certains vaccins.
 
« La sagesse ne demande pas beaucoup d’instruction »
Sénèque, IVè siècle avant J.C.
 
Soyons sages, informons-nous, responsabilisons-nous et aimons-nous !

L
 
Pour aller plus loin, « la lettre, désobéissance civile » de Sylvie Simon, Journaliste/Ecrivain.
 
http://www.next-up.or
/pdf/Sylvie_Simon_La_Lettre_La_desobeissance_cvile_30_01_2011.pdf

 
 

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