Une vingtaine de personnes décédées suite aux injections
de stéroïdes destinées à soigner leurs maux de dos.
Les médicaments contaminés par
des champignons provoquent l’épidémie de méningite fongique qui sévit
actuellement aux États-Unis.
Ces
injections de stéroïdes étaient destinées à traiter le mal de dos provoqués
surtout par des hernies discales ou des douleurs articulaires.
Près de 260 personnes et 14 États sont touchés.
Selon
la FDA (Food and Drug Administration) les cas de méningite fongique sont bien
dus à un champignon parasite découvert dans des injections de stéroïdes
provenant de la société de préparation des médicaments New England Compounding Center (NECC), basée dans le Massachusetts.
L'une
des victimes de cette épidémie a d'ailleurs entamé cette semaine la première
action en justice contre la NECC, seule incriminée dans cette affaire. La
plaignante, du nom de Barbe Puro et résidant dans le Minnesota, a engagé cette
procédure jeudi auprès d'un tribunal fédéral de ce même État.
Par
ailleurs, deux autres produits préparés par NECC sont soupçonnés : une solution
destinée à immobiliser les muscles cardiaques durant une opération chirurgicale
du cœur et un autre type d'injection de stéroïdes à usage ophtalmologique.
Trois personnes traitées avec ces produits ont contracté une méningite fongique,
mais les autorités sanitaires n'ont pas encore confirmé de lien entre ces
médicaments et la pathologie.
Les
médicaments ont été retirés de la vente le 6 octobre et l'usine de NECC a
effectué un rappel de tous ses produits et cessé ses opérations ce mardi 16
octobre suite à la perquisition des enquêteurs de l'agence américaine du
médicament (FDA).
Une
infection ordinairement rare, la méningite fongique est responsable de
l'inflammation des membranes protectrices du cerveau et de la moelle épinière.
Elle n'est pas contagieuse et les symptômes, semblables à ceux de la grippe,
apparaissent normalement une à quatre semaines après la contamination.
Toutefois, des cas ont été observés jusqu'à plusieurs mois après l'injection,
aussi les autorités sanitaires recommandent-elles une vigilance soutenue.
Aller plus loin : Metro, Le Figaro
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